D’abord parce que cette pratique se base sur la cueillette des plantes naturellement les plus abondantes dans l’environnement immédiat. Par exemple, utiliser des conifères dans les bouquets, même l’été, est un choix logique en plus d’être très joli. Cette matière de proximité et abondante ne demande ni engrais, ni pesticides, ni pétrole pour la machinerie (tracteur, etc), ni d’équipements divers (plastiques, etc). Il faut compter par contre le transport en voiture, qui est assez faible s’il est de proximité. Nous sommes ici dans un système avec un bilan carbone extrêmement faible pour la production de bouquets de fleurs. Ici, les plantes sauvages s’auto-fertilisent dans leur écosystème sans besoin de la main de l’homme.
Enfin, lorsque la cueillette est bien effectuée, nous pouvons même créer un effet positif sur la plante en stimulant sa croissance. Particulièrement pour les arbres et arbustes, une taille bien réalisée peut faire office de « taille de formation » et aide l’arbuste à avoir une bonne « architecture » dans ses branches, tout en stimulant son énergie dans les nouvelles pousses.